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Les Limites Des Solutions Actuelles De Contrôle Des Odeurs - Pourquoi Les Sprays, Les Savons Et Les Menthes Vous Trahissent

Nombreux sont les chasseurs qui consacrent temps et argent à l’élimination des odeurs humaines avant une sortie en forêt. On peaufine son look olfactif par tous les moyens : savons « chasse », sprays désodorisants, lessives spéciales, vêtements Treated, chewing-gums à la menthe, pastilles anti-odeurs, huiles essentielles, régime alimentaire draconien (ail, oignons bannis), plantes à mâcher (persil, anis) et bien sûr brossage méticuleux des dents, bain de bouche, détartrage régulier. Ces efforts sont louables, mais curieusement, beaucoup de chasseurs consternés finissent par observer que rien de tout cela n’a empêché le gibier de les sentir.

Comment l’expliquer ? Nous allons voir que toutes ces méthodes traitent en surface et manquent l’essentiel :l'air expiré 1 .

Haleine Ou Respiration : Deux Histoires Différentes

Il est vrai que la bouche abrite des bactéries qui provoquent l'halitose. Le brossage des dents, l'utilisation du fil dentaire et le chewing-gum à la menthe permettent d'apprivoiser cette odeur bactérienne. Mais les bactéries buccales ne sont qu'une partie du problème. Entre les repas - ou au milieu d'une tige - votre haleine transporte également des composés organiques volatils (COV) transportés par votre circulation sanguine. Un chewing-gum aromatisé ne "filtre" pas votre sang. L'acétone, l'isoprène et des centaines d'autres sous-produits métaboliques s'échappent à chaque expiration.


Ironiquement, le chewing-gum à la menthe peut aggraver la situation. La mastication provoque de fortes augmentations de menthone, de menthol et d'autres monoterpènes dans l'haleine. Vous n'êtes pas dépourvu d'odeur ; vous diffusez simplement un cocktail chimique différent, que le gibier apprend rapidement à connaître


De plus, l’effet de ces méthodes est toujours éphémère. Prenons l’exemple du brossage de dents : même si vous éliminez la plaque et les bactéries pendant dix minutes, d’autres bactéries, résidant plus profondément dans les gencives ou la gorge, produisent immédiatement des odeurs désagréables. Sans oublier la bouche sèche lors de longues attentes, qui réveille d’autres senteurs. Idem pour les bains de bouche : ceux-ci tuent les germes, mais ne changent pas le métabolisme interne. C’est pour cela que l’on dit souvent qu’ « un chien sent la peur » : sous stress, le corps humains secrète des hormones et modifie son métabolisme, et toutes ces molécules partent ensuite dans l’air expiré. Les sprays ou rince-bouche anti-bactériens ne font aucune différence sur ces composés.

Sprays Corporels Et Vêtements "Traités" : Camouflage Chimique

Les sprays corporels ou vêtements traités suivent la même logique fallacieuse. Ils utilisent des parfums puissants ou des molécules neutralisantes pour masquer l’odeur humaine. Mais à ce titre, ils ressemblent plutôt à un « habillage » temporaire de votre silhouette chimique : l’odeur du produit se mélange ou se substitue partiellement aux résidus de votre savon, sans toucher aux COV métaboliques. Un cerf percevra toujours la même empreinte interne. Certains sprays prétendent activer des enzymes ou dégrader les odeurs à la source, mais leur efficacité est limitée à la sueur. Ils sont majoritairement destinés à couvrir les bactéries de la peau, pas à transformer le profil respiratoire. Pire, ajouter une odeur forte (parfum, fumée, huiles) peut avoir un effet contre-productif : cela peut « piquer » l’attention du gibier qui détecte soudain quelque chose d’anormal dans son secteur et devient méfiant.


Ajoutez à cela le nez du gros gibier, qui peut détecter une partie par billion, et la futilité des solutions de surface devient évidente. Brossez-vous les dents autant que vous voulez, l'isoprène et l'acétone s'échappent toujours. Le message : votre échappement métabolique ne ment jamais1.


Les chasseurs disent souvent : "Je pensais que les cerfs ne me sentiraient pas, et pourtant...." Les combinaisons de haute technologie, les poudres masquantes, les sprays à l'huile de cèdre, tous ces produits ne font rien pour atténuer le problème de la respiration, qui est la source principale des odeurs.


Le seul moyen de gérer de manière efficace cette source d'odeurs est d'utiliser un produit qui filtre les composés organiques volatils (COV) à leur sortie du corps, sans compromettre le confort ou le niveau d'oxygène. C'est exactement ce que nous avons fait avec le Rozvelt VEKTR.

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En bref, toutes les méthodes « traditionnelles » sont comme des cache-nez sur un radeau qui coule : elles empêchent quelques fuites de prendre le large, mais ne colmatent pas l’étrave qui laisse passer l’eau. Pire, elles peuvent distraire le chasseur en lui donnant un faux sentiment de sécurité. Les vraies molécules décisives sont générées au cœur du corps et le parcourent en permanence. Tant que le chasseur respire, un vent de son schéma métabolique soufflera. C’est pourquoi, au final, la chasse à l’odeur réclame non pas plus d’artifices parfumés, mais une réflexion sur la source intérieure.

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Références

 

1- McCoy, C. (n.d.). The Science Behind a Deer's Sense of Smell & Scent Control. North American Whitetail. Consulté le 18 août 2025, sur https://www.northamericanwhitetail.com/editorial/science-behind-deers-sense-of-smell-scent-control/368596

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